NOUVEAU
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Tout ce que tu dois savoir sur tes finances pour te lancer !

Gérer ses finances peut paraître complexe et embêtant, mais c’est plus qu’essentiel pour dépenser sereinement tout en assurant son avenir.

Ce guide pose les bases pour gérer tes finances, le tout pas-à-pas et en t’offrant la possibilité d’approfondir chaque sujet. Tu verras que prendre en main ses finances n'est pas si compliqué et peut même s’avérer plutôt satisfaisant. En mettant en place la bonne stratégie, tu peux atteindre l'indépendance financière et accomplir tes objectifs. On t’explique comment te lancer dès aujourd’hui.

Définir tes objectifs

Quels sont tes objectifs ?

Pour atteindre ses objectifs, il faut tout d'abord s'en fixer. Ces derniers peuvent être ambitieux, tout en restant réalistes. Nous te conseillons de les noter et de les structurer selon 3 horizons temporels : court terme, moyen terme et long terme. Cela te permet d’avoir la perspective d’avenir la plus complète et nuancée. C’est le moment de te demander pourquoi tu souhaites épargner, en définissant toujours clairement le montant visé.

Exemple d’objectifs

ObjectifQuand ?Pour quoi ?Combien ?
Court terme3 à 12 mois suivantsDépenses de loisirs, vacances, ordinateur…Par exemple 1.000€
Moyen terme3 à 15 années suivantesAchat d’une nouvelle voiture, études des enfants, achat immobilier…Par exemple 10.000€ à 50.000€
Long termeAu-delà de 30 annéesIndépendance financière, retraite anticipéePar exemple 500.000€ à 1 million €

Vue d’ensemble

Jetons un œil à tes finances actuelles. Pour les structurer, procède en 5 étapes :

1. Fais un état des lieux

2. Réduis tes dettes

3. Constitue une épargne de précaution

4. Définis ton taux d’épargne

5. Revois tes anciens contrats

🚀

Trouve l'offre bancaire qui te correspond !
Ton compte bancaire joue un rôle crucial dans la gestion de tes dépenses, car c’est par lui que passent la plupart de tes transactions financières, qu’il s’agisse de payer vos factures, de faire des achats ou de recevoir votre salaire. Il est donc important de faire le meilleur choix !

Est-il nécessaire de t’assurer ?

Dans un cas d’urgence, être assuré t’évite de réduire ton niveau de vie en te garantissant une couverture financière. Il est donc très important de s’assurer, mais uniquement pour te protéger d’évènements qui pourraient mettre en péril la stabilité de ta situation. D’autres risques sont moins importants et ne nécessitent pas forcément la souscription à une assurance.

Exemple 1 : Ton téléphone cesse de fonctionner. Coût: 600€. C’est embêtant et coûteux, mais cela n’a pas plus d’effets sur tes conditions de vie -> Souscrire à une assurance spécifique n’est donc pas nécessaire dans ce cas précis.

Exemple 2 : Sans le vouloir, tu bouscules quelqu’un en vélo et la personne nécessite des soins d’urgence. Indemnités à payer: 50.000€. Peu importe ta situation financière, payer ces indemnités représenterait un coût important pour lequel il faudra adapter tes dépenses et ton niveau de vie -> Utilité d’une assurance responsabilité civile.

Si l’on suit cette logique, on peut considérer trois assurances comme absolument nécessaires :

Assurance responsabilité civile

Assurance maladie et chômage

Assurance invalidité et incapacité

Autres assurances éventuellement importantes

Assurances inutiles

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Grâce à notre comparatif, tu peux comparer facilement les frais, la variété des produits financiers disponibles, l'interface utilisateur et le service client de chaque courtier pour faire ton choix !

Organiser ses comptes

Il est essentiel de répartir son argent sur différents comptes à des fins précises. Les trois critères à prendre en compte sont la liquidité, le rendement et la sécurité.

Malheureusement ils ne sont pas toujours combinables et il faut donc faire des choix. Pour ton argent placé sur le long terme, tu recherches un rendement intéressant. L’accessibilité n’est ici pas une priorité et tu peux te permettre de l’exposer à un certain risque. Pour ton épargne de précaution, c’est l’inverse, elle doit être sécurisée et accessible à tout moment. La combinaison de ces deux facteurs, se fait forcément au détriment du rendement, mais ce n’est pas grave, ce n’est pas l’objectif recherché. 

Il faut donc réfléchir comment répartir ton patrimoine selon tes objectifs recherchés :

CompteAccessibilitéHorizon temporelRendementObjectif
Compte courantToujours disponibleCourt termePas de rendementDépenses quotidiennes
Comptes épargne (LDD, Livret A, Livret Jeune, LEP)Toujours disponibleCourt terme3-6% par anObjectifs court/moyen terme, épargne de précaution
Comptes à termeSeulement après une durée déterminée entre 1 et 5 ans Moyen terme2-3,5% par anObjectifs moyen terme, épargne de projet
Compte-titres / PEAValeur variable à court/moyen terme+ de10 ans5-7% par anObjectifs de long terme, indépendance financière et retraite

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Jamais plus de 100.000€ sur un compte bancaire
L’État garantit directement l’entièreté des dépôts sur les livrets d’épargne réglementés (Livret A, etc.). En revanche, sur un compte classique, la garantie légale des dépôts s'applique jusqu’à 100.000€ par personne et par établissement. Cela signifie qu’en cas de faillite de la banque, l’État couvre via le FGDR jusqu’à 100.000€. Pour cette raison, il n’est pas judicieux de garder plus que ce montant sur un seul compte. Nous verrons plus tard que l’excès peut être utilisé pour investir et produire un rendement, mais il peut également être réparti sur différentes banques.

Différents modèles de comptes

Il est probable que tu classes tes documents dans différents fichiers selon un certain système. Il devrait en aller de même de ton argent avec les comptes présentés ci-dessus. À chaque compte sa fonction. 

Voici un exemple de modèle basique avec 3 comptes sur lesquels répartir ton argent :

Si tu as des projets à court ou moyen terme pour lesquels tu souhaites avoir un compte à part, tu peux envisager le modèle suivant  : 

Si tu vis en colocation ou en couple, de nombreux autres modèles existent. Tu peux par exemple avoir un compte-joint avec ton/ta partenaire pour régler les dépenses communes. 

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Épargner avec succès

Quelques astuces peuvent te permettre d’automatiser ton processus d’épargne. Ainsi, plus besoin de t’en occuper activement.

  • Transfère chaque mois par virement permanent un pourcentage fixe et défini de ton salaire net vers ton épargne de long terme (ou ton épargne de précaution si celle-ci n’est pas encore constituée).

  • Chaque fois que tu reçois une augmentation de salaire, utilise la moitié pour augmenter progressivement ton taux d’épargne.

  • Tu peux ensuite utiliser l'autre moitié pour augmenter ton niveau de vie ou renforcer une épargne de projet.

💡

Adapter son taux d’épargne après une augmentation de salaire
Imaginons que tu gagnes 2.000€ nets par mois et que tu épargnes 400€ (soit 20%) pour ton objectif de long terme. Tu obtiens maintenant une augmentation de salaire de 200€. Tu peux alors faire passer ton épargne mensuelle de long terme à 500€ (400€ + 100€) et utiliser les 100€ restants pour d'autres dépenses et projets.
 

Ainsi la moitié de ton augmentation est consacrée à ton avenir et l'autre moitié à l'augmentation de ton niveau de vie présent.

Déterminer le bon taux d'épargne

Combien épargner tous les mois ?

✔️ Ton taux d'épargne devrait représenter au moins 10% de ton revenu après impôts.

👏 20% à 30% c’est encore mieux.

🚀 Si ton niveau de vie te permet d'épargner plus de 30%, tu pourras atteindre tes objectifs plus rapidement.

Il est toutefois essentiel de trouver un bon équilibre entre taux d'épargne élevé et qualité de vie. Notre calculateur te permet de prévoir le montant à mettre de côté chaque mois pour atteindre ton objectif. 

Définir le taux d'épargne

Pour déterminer le taux d'épargne le plus adapté à ta situation, le plus important est de bien comprendre tes entrées et sorties d’argent.

Voici quelques étapes pour faire le point : 

1. Faire ses comptes

2. Optimiser ses dépenses

3. Définir ton taux d’épargne

4. Automatiser son épargne

Pourquoi il est important d’investir 

Tu crois être un bon épargnant parce que tu économises ton argent sur un compte courant ou que tu le caches précieusement sous ton lit ? La réalité est que cette épargne perd continuellement de la valeur en raison de l’inflation. Si elle varie d’année en année, elle est d’environ 2% par an depuis les années 1990 (conformément aux objectifs de la Banque centrale européenne). On pourrait dire que ton argent “dort” alors qu’il devrait idéalement “travailler” pour toi. 

Pour que tu puisses te rendre compte de l’effet de l’inflation, voici comment évolue le pouvoir d'achat de 10.000€ si l'on tient compte de l'inflation :

DébutAprès 1 anAprès 10 ansAprès 30 ans
Sans rendement10.000€9.800€8.171€5.455€
Avec rendement10.000€10.500€16.289€43.219€
Taux d'inflation moyen de 2% par an, 7% de rendement annuel moyen (5% après inflation)

Au bout de 30 ans sans rendement, ton pouvoir d’achat est quasiment divisé par deux. Avec un rendement de 5% (7% de rendement moins le taux d'inflation), cette même somme aurait pourtant quadruplé. Tu vois donc l’importance d’avoir un rendement régulier, non seulement pour faire croître ton épargne, mais surtout pour la protéger contre l’inflation. 

Tu peux aussi observer que plus ton épargne est investie sur une période longue, plus elle croît de manière exponentielle. Il est donc temps de sortir l’argent de sous ton oreiller pour l’investir !

Ce qui se passe avec 10.000€

Dans quoi investir 

Vient alors la question : comment investir ? Et dans quoi ? Il existe une multitude de possibilités. Faisons un tour d’horizon des grandes classes d’actifs : 

📈 Actions

C’est quoi ?Un titre de participation au capital d’une entreprise.
Comment est créé un rendement ?À travers des dividendes (redistribution des revenus de l’entreprise) et la potentielle augmentation de la valeur de l’action.
Quelle utilité pour toi ?Les actions peuvent constituer la part principale d’un portefeuille d’investissement.

📝 Obligations

C’est quoi ?Un crédit à durée déterminée accordé à un État ou à une entreprise.
Comment est créé un rendement ?À travers le taux d’intérêt payé pour le crédit.
Quelle utilité pour toi ?Les obligations d’État les mieux notées sont des actifs peu risqués, idéaux pour sécuriser une partie de ton portefeuille d’investissement. 

🏘️ Immobilier

C’est quoi ?Il peut s’agir de biens immobiliers en propre (habitables et louables) ou d’actions de sociétés immobilières.
Comment est créé un rendement ?À travers le versement d’un loyer ou une possible augmentation de valeur du bien immobilier (plus-value).
Quelle utilité pour toi ?Pour y habiter ou comme part minoritaire de ton portefeuille.

📈 Matières premières

C’est quoi ?Les matières premières incluent les métaux rares, le pétrole ou les produits agricoles.
Comment est créé un rendement ?À travers une augmentation de la demande et la hausse conséquente de sa valeur.
Quelle utilité pour toi ?Optionnel comme part minoritaire du portefeuille.

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Investissements alternatifs
Qu'en est-il des investissements plus exotiques comme les crypto-monnaies, le crowd investissement, le vin, les montres de luxe et bien d'autres encore ? Il s'agit là d'investissements hautement spéculatifs et peu liquides. Nous te déconseillons donc de miser l’avenir de ta fortune dans de tels produits. Si ces investissements t'intéressent malgré tout, tu ne dois y consacrer qu’une partie réduite de ton portefeuille total (max. 10%).

La classe d’actifs dominante : les actions

Toutes les classes d’actifs que nous avons évoquées peuvent être négociées en bourse. La bourse fait office de place de marché : elle sert d'intermédiaire entre les acheteurs et les vendeurs. L'immobilier peut également être acquis en bourse, mais uniquement sous forme d'actions de sociétés immobilières. C’est ce qu’on appelle la pierre-papier. Même les matières premières se négocient en bourse sous forme de contrats à terme.

Comme tu peux le voir sur ce graphique, les actions sont la classe d’actif dominante. Elles offrent le meilleur rendement, avec un risque maîtrisable et une gestion plutôt simple. On te montre un peu plus loin comment ce risque peut être réduit et piloté.

Actions mondiales : MSCI World Index, Obligations d’État : FTSE French Government Bond Index, Matières premières : Bloomberg Commodity Index, Immobilier : STOXX Europe 600 Real Estate (à partir de 2008)

Quelles actions choisir ?

Pour t'épargner une recherche et analyse fastidieuse, il existe de nombreux fonds d’investissement en actions. Ces fonds fonctionnent à la manière d’un panier d'actions : ils peuvent regrouper jusqu’à plusieurs dizaines, centaines voire milliers de titres.

Avantage d’un fonds

  • Un fonds sélectionne et achète les actions pour toi. Tu as juste à investir dans le fonds, c’est-à-dire acheter une part du fonds.

  • De cette manière tu peux investir dans des centaines, voire des milliers d'actions d’un coup et ainsi minimiser les risques auxquels tu t’exposes (diversification).

👉 Mais attention ! Il existe 2 types de fonds :

FONDS PASSIFS (ETF/trackers/fonds indiciels) FONDS ACTIFS
Qui achète les actions ?Système automatisé (algorithme)Gestionnaire de fonds (humain)
Stratégie de placementReproduit de manière neutre l'évolution d’un marché actions.Essaye de battre les performances du marché.
ContenuL’ensemble des actions du marché concerné.Le gestionnaire sélectionne les actions individuelles qui d’après lui ont un fort potentiel.
CoûtsRéduits : Coûts totaux (TER) de 0,04% - 0,95%. Relativement élevés : Coûts totaux (TER) de 1,5% - 2,5% plus les frais d’entrée éventuels de 4% – 6%
RendementRendement du marchéGénéralement en dessous des rendements du marché sur le long terme (voir cette étude)

Mais comment un fonds passif automatisé, qu’on appelle plus communément ETF, tracker ou encore fonds indiciel, reproduit-il un marché d'actions ? En “trackant” ce qu'on appelle un indice boursier. 

Indice boursier

Un indice boursier est un indicateur qui réplique l'évolution de nombreuses actions dans un marché. Le CAC 40 en France par exemple représente les 40 plus grandes entreprises cotées à la bourse de Paris. Il s’agit en quelque sorte de la première ligue boursière dont font partie les plus grandes entreprises de l’hexagone. Cette sélection n’est pourtant pas figée : certaines entreprises peuvent la quitter et être remplacées par d’autres. 

Le cours du CAC 40 reflète ainsi l’évolution boursière agrégée des 40 entreprises qu’il contient. Mais il existe encore plus large : le MSCI World, par exemple, est un indice qui comptabilise les plus grandes actions cotées en bourse de l’ensemble des pays développés (plus de 1.500 valeurs).

Investir dans un ETF

Un indice boursier sert de référence à un fonds passif : le fonds se limite à simplement "copier" l'évolution du cours de l'indice en trackant les actions qu’il contient. On parle alors de fonds indiciel, le plus souvent d'ETF (Exchange Traded Fund).

Avantages d’un ETF

  • Peu cher, un ETF permet d’investir selon des règles prédéfinies dans tout un marché.

  • Un ETF reproduit de manière objective et transparente l’évolution d’un indice boursier. Contrairement à un fonds actif, il ne spécule pas sur le développement potentiel de certains titres individuels.

  •  Les ETF sont généralement très diversifiés. Cela signifie qu’ils investissent dans un grand nombre d’actions, de régions et de secteurs différents.

  • Contrairement à certains fonds, les ETF sont facilement négociables en bourse. On dit aussi qu'ils sont très "liquides".

Qu’en est-il des risques ? 

“Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier” est un concept qui a son importance en investissement. Il est essentiel de ne jamais placer son argent dans une seule ou même un nombre limité d’actions. Quelle que soit l’entreprise, il y a toujours un risque que celle-ci fasse soudainement faillite ou qu’elle soit confrontée à une crise.

Personne n’est prêt à prendre un risque sans contrepartie. Le rendement peut donc être considéré comme une compensation pour le risque encouru. 

Il existe différents types de risques. Certains d’entre eux peuvent être diminués, voire même éliminés pour optimiser la relation risque/rendement. Laisse-nous t’exposer quelques astuces et principes pour réduire les différents risques que tu encours lorsque tu investis.

RisqueExempleComment le réduire ou l’éliminer ? 
Risque spécifique lié à une action individuelleL’entreprise fait faillite ou est confrontée à un scandaleInvestissement dans un grand nombre d’entreprises différentes (diversification)
Risque spécifique à un secteur d’activitéLe secteur du tourisme durant la crise du COVIDInvestissement dans un grand nombre de secteurs différents
Risque spécifique à une zone géographiqueLa Grèce durant la crise de l’EurozoneInvestissement dans un grand nombre de zones géographiques différentes
Risque de timingInvestir peu avant un krach boursierInvestir régulièrement avec un horizon long terme (+ de 15 ans)
Risque de marchéCrise économique mondialeNe peut être éliminé 

Mis à part le risque de marché, tu peux donc réduire l’ensemble des risques auxquels tu exposes ton portefeuille, en investissant… 

  • 📈 dans un grand nombre d’actions différentes
  • 🏭 dans un grand nombre de secteurs d’activité
  • 🌍 dans un grand nombre de pays et de zones géographiques
  • ⏱️ et sur un horizon long terme

Ici le principe fondamental s’appelle la diversification. Il y aura dans ton portefeuille des entreprises qui vont performer, d’autres moins. Certaines zones géographiques ou secteurs d’activité vont se développer, d’autres connaîtront des crises temporaires. Parfois ton timing sera le bon, parfois non. Tout cela perd en importance lorsque tu investis à long terme, car c’est alors seulement en moyenne qu’il faut que l’ensemble soit positif.

Manuellement, il est difficile d’atteindre un fort niveau de diversification. D’où l’intérêt d’investir dans un ETF qui contient un grand nombre d’actions dans de nombreuses régions et secteurs différents. Les ETF trackant l’indice MSCI World servent de bon exemple à cela. Cet indice reproduit en effet l’évolution des principales entreprises des pays industrialisés (il contient plus de 1.500 actions).

Mais qu’en est-il du risque de marché ? Il n’y a pas trop de souci à te faire. Les fluctuations temporaires font partie de l’investissement. De toute façon, tu ne réalises de perte que lorsque tu vends. En investissant sur le long terme, les crises éphémères n’auront donc que peu d’effet sur ton portefeuille. Et après tout, c’est le risque de marché qui te procure un rendement, c’est donc un bon risque.

~ 7% par an

… c’est le rendement annuel moyen que le risque de marché a généré sur les dernières décennies. Selon la période considérée, ce chiffre peut être plus ou moins élevé, comme te le montre le graphique suivant : 

Rendement annuel moyen du MSCI World 1970-2022

Garder le risque sous contrôle

Si tu es réfractaire au risque, tu peux même davantage le réduire en n’investissant pas 100% de ton portefeuille en ETF actions.

Les obligations d’État dotées d’une bonne notation ne connaissent que de très faibles variations quand elles sont en euro (ta devise). Tu peux donc décider de répartir une partie de tes investissements en ETF actions et une autre en ETF obligataires. Cela réduira ton risque, mais aussi ton rendement. 

Cette décision dépend surtout de ton âge et de ton profil de risque, et donc de ton horizon d’investissement.

Prenons un exemple : tu es jeune et tu investis sur le long terme pour ta retraite. Au début, tu peux prendre plus de risques pour rechercher de la performance (100% actions). À mesure que ta retraite approche, tu vas vouloir sécuriser une partie de plus en plus grande de ton capital pour en profiter le moment venu (augmentation progressive de la partie obligataire). C’est ce qu’on appelle une gestion à horizon. 

Profil risqueComposition du portefeuilleRendement annuel moyenRisque (volatilité)
Dynamique100% actions8,03%29,21%
Modéré80% actions20% obligations d’État7,56%23,03%
Équilibré50% actions50% obligations d’État6,57%14,49%
Défensif20% actions80% obligations d’État5,28%8,49%
Sécuritaire100% obligations d’État4,26%8,71%
MSCI World Index et FTSE French Government Bond Index, 1993 - 2023

Cette décision de répartition est appelée allocation d’actif (asset allocation) : tu choisis donc combien d’argent tu alloues à chaque classe d’actif. Tu peux voir ci-dessous comment un portefeuille évolue selon le profil de risque choisi :

MSCI World Index et FTSE French Government Bond Index, 1993 - 2023

Tu n’es pas obligé de choisir des obligations pour la partie sécuritaire de ton portefeuille. Tu peux également te limiter à garder cette part sur un compte épargne. 

Comme nous l’avons vu, plus tu es jeune, plus tu peux te permettre d’exposer ton portefeuille au risque. En effet, ton horizon d’investissement étant assez long, tu peux passer à travers les crises sans problèmes. Avec l’âge, il devient plus important d’assurer tes arrières en réduisant les risques. Tu peux ainsi progressivement augmenter la partie sécuritaire de ton portefeuille. 

Le temps est ton allié

L’économie croît surtout à long terme. Malgré des crises temporaires où ton portefeuille est dans le rouge, historiquement la bourse ne fait qu’augmenter. Ne te laisse donc pas décourager quand le marché chute, ça arrivera forcément. 

Comment donc se protéger de ces périodes d’instabilité ? Simplement en ignorant la crise et en restant patient. Cela peut paraître contre-intuitif, mais comme tu peux le voir ci-dessous, le MSCI World s’est toujours remis des crises - parfois profondes - qu’il a traversées.

Évolution du de l’indice MSCI World (dividendes inclus), de 1970 à 2022.

Voilà pourquoi tu ne devrais jamais investir de l’argent dont tu pourrais avoir besoin à court terme. Cela pourrait t’obliger à vendre à un moment peu propice et de faire une perte. Il faut toujours envisager le fait que cet argent n’est pas disponible pour les 10 prochaines années. Avec le temps, cette patience sera récompensée. 

Si tu continues à investir malgré la crise, tu peux même en profiter. Quand les cours sont bas, tu investis à prix réduit. 

Ouvrir un compte-titres ou un PEA

Avant de pouvoir investir, il te faut un compte adapté (PEA ou compte-titres). Pas de grand souci à te faire sur le choix de ton compte, le contenu est plus important que le contenant. 

Comme son nom l’indique, le compte-titres est un compte qui te permet d’acheter, de vendre et de détenir des titres (par exemples des actions ou des ETF). Tu peux en ouvrir un en quelques clics auprès d’une banque ou d’un courtier en ligne.

Le PEA quant à lui est un compte-titres un peu particulier. Il te permet d’investir en actions et en ETF via une enveloppe fiscale et de profiter d’une réduction d’impôts sur les gains que tu réalises. Il est un peu plus contraignant qu’un compte-titres classique, ce qui ne nuit en rien à son attractivité.

2 critères importants pour la sélection de ton compte :

  • Frais : La plupart des comptes sont gratuits – pas d’abonnement ou de frais fixes à payer. C’est surtout au niveau des transactions que tu seras facturé, donc à l’achat et à la vente de titres.
  • Sélection de titres : Veille à ce que les titres dans lesquels tu souhaites investir soient disponibles auprès de la plateforme que tu choisis. Il est important de vérifier cela avant même d’ouvrir ton compte.

Pour trouver le compte le plus adapté à tes besoins, jette un oeil à nos comparatifs : 

Voici comment ouvrir ton compte en quelques clics :

  1. Inscris-toi sur le site, renseigne tes données personnelles et communique ton compte bancaire de référence ainsi que tes informations fiscales.
  2. Confirme ton identité.
  3. Effectue ton versement initial et c’est parti : tu es prêt à investir en actions et en ETF !

Le portefeuille monde

Une solution pour réduire le plus possible les risques que nous venons d’évoquer est de te constituer un portefeuille monde avec un ou plusieurs ETF.

Il est important d’investir dans les pays industrialisés comme dans les marchés émergents pour représenter de manière fidèle l’économie mondiale. Il existe une multitude d’indices et d’ETF pour cela, parfois aux caractéristiques très proches. Nous te proposons ci-dessous quelques exemples de portefeuilles pour que tu puisses te faire une idée.

1. Le tout-en-un : un portefeuille monde avec un seul ETF

L'indice FTSE All-World comprend des actions à la fois de pays industrialisés et émergents. Il se compose de plus de 4.000 actions et couvre ainsi 90 à 95% des plus grandes sociétés cotées en bourse dans le monde. Comme promis, pas de complications : avec un seul ETF, tu peux donc investir dans l’ensemble du marché boursier mondial. 

Les pays industrialisés sont cependant majoritairement représentés dans l’indice FTSE, avec un rapport d’environ 90% à 10% pour les émergents. Si cela te semble trop faible, tu peux rééquilibrer ce rapport en choisissant un des deux portefeuilles juste après.

Investir via un ETF sur le FTSE All World est la manière la plus simple de se constituer un portefeuille monde. Voici 2 ETF que tu peux utiliser. Ils se distinguent uniquement par le fait que l'un distribue les dividendes et l'autre les réinvestit :

ProportionExemple d’ETFCoût (TER)Dividendes
100%Vanguard FTSE All-World UCITS (Dist)0,22% par anDistribuant (dividendes distribués) 
100%Vanguard FTSE All-World UCITS (Acc)0,22% par anCapitalisant (dividendes automatiquement réinvestis) 

2. L’équilibré : entre pays industrialisés et émergents

Si tu tiens à représenter l’économie mondiale de manière équilibrée dans ton portefeuille, tu peux investir dans des ETF qui répliquent ces deux indices :

  • MSCI World : Contient +1.500 actions de 23 pays industrialisés
  • MSCI Emerging Markets : Contient +1.400 actions de 24 pays émergents

Les deux indices représentent 85% des valeurs boursières de leur région respective.

Tu peux par exemple combiner ces deux zones dans un rapport de 70:30. Cela signifie que tu investis 70% dans le MSCI World et 30% dans le MSCI Emerging Markets.

Voici des exemples d’ETF qui te permettent de construire un tel portefeuille monde :

ProportionExemple d’ETFCoût (TER)Dividendes
70%HSBC MSCI World UCITS0,15%Distribuant (dividendes distribués) 
30%Xtrackers MSCI Emerging Markets UCITS (Acc)0,18%Capitalisant (dividendes automatiquement réinvestis) 

3. Le portefeuille responsable

Il est également possible de te constituer le même portefeuille mondial avec des ETF durables. Ceux-ci présentent quelques avantages et inconvénients :

  • Tu investis de manière responsable, selon un certain nombre de critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance).

  • Les entreprises qui ne correspondent pas aux critères sont retirées, pouvant ainsi réduire la diversification du portefeuille.

Voici des indices qui peuvent te permettre de constituer un tel portefeuille : 

  • MSCI World ESG Screened : contient +1.400 actions de 23 pays industrialisés.
  • MSCI Emerging Markets ESG Screened : contient +1.300 actions de 24 pays émergents.

Voici des exemples d’ETF qui te permettent de construire un portefeuille monde responsable et durable :

ProportionExemple d’ETFCoût (TER)Dividendes
70%iShares MSCI World ESG Screened UCITS (Acc)0,2%Capitalisant (dividendes automatiquement réinvestis) 
30%iShares MSCI EM IMI ESG Screened UCITS (Acc)0,18%Capitalisant (dividendes automatiquement réinvestis) 

4. Un portefeuille monde avec des obligations d’État en supplément

Pour réduire le risque de ton portefeuille, tu peux décider d’ajouter une partie obligataire à tes ETF actions. 

Le Bloomberg “Euro Government Inflation Linked Bond” par exemple est un indice composé de différentes obligations d'État d’Allemagne, de France, d’Italie et d'Espagne.

NomTERDividendes
Lyxor Euro Government Inflation Linked Bond (DR) UCITS ETF - Acc
ISINLU1650491282
0,15 %Capitalisant (dividendes automatiquement réinvestis) 

Si tu souhaites réduire tes risques, nous te recommandons d'investir à 20% dans des obligations d'État et à 80% dans un portefeuille monde composé d’ETF actions. Il t’appartient de prendre cette décision, notamment en fonction du niveau de risque que tu es prêt à encourir.

Trouver le bon ETF

Voici les principaux éléments à prendre en compte dans la sélection d’un ETF :

  • Indice : Dans l'idéal, tu as déjà choisi l'indice que l'ETF doit reproduire. Il faut un indice large et diversifié.

  • TER : “Total Expense Ratio“ ou TFE (Total des Frais sur Encours) en français. Ces frais sont prélevés directement sur ton rendement. Ce sont notamment les frais de gestion du fonds et la rémunération du gestionnaire. Pour un ETF monde, un TER correct se situe entre 0,1% et 0,4%.

  • Encours du fonds : il s’agit du total d’argent investi dans le fonds. Plus le fonds est grand, plus il est rentable pour le gestionnaire. Les ETF aux volumes trop petits peuvent être dissous après un certain temps. Tous les ETF avec un volume de plus de 100 millions d’euros peuvent être considérés comme établis. En cas d’hésitation, choisis donc simplement le fonds avec l’encours le plus important.

  • Âge du fonds : plus un fonds est jeune, moins il a fait ses preuves sur le marché. Privilégie donc des fonds bien établis.

Capitalisant ou Distribuant ? 

De nombreuses actions distribuent des dividendes. Un ETF (qui est composé d’actions) peut directement te les distribuer (il est alors distribuant) ou les réinvestir (il est alors capitalisant).

DistribuantCapitalisant
Les distributions régulières de dividendes peuvent avoir un effet satisfaisant et motivant. Elles peuvent aussi servir à rééquilibrer ton portefeuille.Pas besoin de penser à réinvestir ses dividendes chaque fois qu’il sont distribués. Ton investissement croît progressivement. C’est aussi plus avantageux d’un point de vue fiscal. 

Plus d'informations dans notre Guide ETF.

Investir en mode automatique

Pour te constituer un patrimoine avec succès, deux points sont particulièrement importants : 

  • Tu dois systématiquement mettre de l’argent de côté, chaque mois.
  • Cela doit te demander le moins d’efforts possible

L’investissement programmé en ETF coche toutes ces cases. En effet, il te permet d’investir chaque mois (ou intervalle de ton choix) une somme prédéfinie en ETF. Plus besoin d’y penser et pas de risque d’oubli, le tout est 100% passif et automatisé.

Voici comment mettre en place un plan d’investissement programmé :

  1. Programmer un virement permanent (avec le montant que tu souhaites investir tous les mois) depuis ton compte courant vers le compte espèces associé à ton compte-titres.
  2. Mettre en place le plan d'investissement programmé sur ta plateforme d’investissement.
  3. Et voilà, tu investis désormais de façon totalement passive, plus besoin de t’en occuper.

L'investissement programmé peut généralement être exécuté de façon bi-mensuelle, mensuelle, trimestrielle ou semestrielle. 

💡

Remarque
Ce fonctionnement très répandu sur l’assurance-vie ne l’est malheureusement pas encore autant sur le compte-titres et le PEA. Toutefois certains néo-courtiers comme Trade Republic et Scalable Capital le proposent sur le compte-titres. C’est un vrai avantage, d’autant plus que tu ne paies même pas de frais de courtage : l'exécution de ton plan est totalement gratuite.

Mise à jour de ton portefeuille 

Une fois que ton plan d’investissement est en place et que tu investis régulièrement, il ne te reste que 2 choses à faire, une fois par an :

  • Rééquilibrer ton portefeuille
    Si tu détiens plusieurs positions (c’est à dire plusieurs titres différents), leur poids dans ton portefeuille peut changer au cours de l'année. Une partie de ton portefeuille se portera parfois mieux qu’une autre, modifiant la répartition initiale que tu avais prévu. Un ETF peut ainsi passer de 10% à 20% de ton portefeuille. Il faut donc régulièrement rétablir l'équilibre originel en adaptant ton plan d’investissement ou en achetant davantage de titres des positions qui ont baissé. 
  • Ajuster ton taux d’épargne
    Quand ton revenu augmente, tu peux ajuster ton taux d’épargne et ton plan d’investissement à la hausse.

Être rentier à la retraite

Durant la phase d’épargne, tu ne devrais pas retirer d'argent de ton portefeuille. En cas de besoin immédiat, tu peux te tourner vers ton épargne de précaution prévue à cet effet. 

Désépargner consiste à vendre progressivement ses titres pour profiter des fruits de ses investissements. Cette étape prend forme lorsque tu arrives à l'âge de la retraite ou que tu atteins un stade suffisant de liberté financière. Une fois tes objectifs de long terme atteints, tu peux procéder des façons suivantes :

  • Vendre ou vivre des dividendes ?
    Deux possibilités se présentent à toi pour vivre de ton patrimoine. Soit tu vends peu à peu tes investissements pour récupérer ton capital et tes gains, soit tu vis exclusivement des dividendes distribués par ton portefeuille.  
  • Réduire les risques
    Quand tu es jeune, les fluctuations temporaires du marché ne t'impactent pas vraiment, tu peux même en tirer profit. Il n’en va pas de la même manière lorsque tu souhaites vivre de tes placements. Une crise peut en effet avoir un impact négatif direct sur ton niveau de vie. Il est donc judicieux de réduire son exposition au risque à un âge plus avancé. ​​Cela peut par exemple se faire en augmentant dans ton portefeuille la part des titres plus stables et plus conservateurs comme les obligations d’État. 
  • Définir un taux de désépargne
    Une règle générale dit que tu peux retirer environ 3,5% à 4% de ton patrimoine chaque année pendant 30 ans sans épuiser l’entièreté de tes investissements. Cela est possible grâce aux rendements générés et malgré les éventuelles fluctuations. 

La fiscalité : c’est plus simple que tu ne le crois

L’impôt principal qui concerne la plupart des français est l’impôt sur le revenu.

Il est calculé sur l’ensemble des revenus d’un foyer fiscal. Son taux dépend du montant des revenus et du nombre de personnes à charge dans le foyer. II est calculé selon un barème progressif : c’est-à-dire qu’il comporte plusieurs tranches de revenu, chacune avec un taux d’imposition différent. Si la première tranche n’est pas imposée, les prochaines le seront avec un taux de plus en plus élevé (d’où le barème progressif).

Cette partie est destinée à vous donner un aperçu général de la législation fiscale. C’est un sujet vaste et nous n’entrerons pas dans toutes les subtilités, exceptions et nuances de la fiscalité française. Mais posons déjà quelques bases.

Quels sont les impôts dont tu seras redevable ?

Chaque contribuable a donc un taux d’imposition personnel, qui dépend du montant de ses revenus. Mais si le salaire constitue souvent la base du revenu des français, d’autres revenus (fonciers, intérêts, dividendes, plus-values mobilières et immobilières) font également l’objet d’une imposition. Selon leur nature, la fiscalité n’est pas la même. Faisons un tour d’horizon.

Revenus associés à l’immobilier

Les métaux précieux

Les actifs numériques (crypto-monnaies)

Actions, ETF, obligations et autres produits : zoom sur la fiscalité

Les gains issus de tes placements financiers sont considérés comme des revenus du capital et sont donc imposés.

Pour simplifier la fiscalité, l’administration fiscale a créé en 2018 un taux forfaitaire, qui s’applique par défaut, peu importe ta situation fiscale : le PFU (Prélèvement Forfaitaire Unique). Également appelé “flat tax”,ce dernier s’élève à 30% : 12,8% au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2% au titre des prélèvements sociaux. Il est toujours possible d’opter pour l'imposition au barème progressif, dans quel cas tous les revenus sont imposés au même taux (selon ta tranche d’imposition). Cette option peut être intéressante si tu te situes dans les deux tranches inférieures du barème. Dans tous les autres cas, le PFU est généralement plus avantageux et surtout plus confortable.

Voici les revenus concernés :

  • Intérêts : il s’agit des intérêts créditeurs perçus sur tes comptes épargne (à l’exception des livrets réglementés comme le livret A, qui sont exonérés), mais aussi des coupons que génèrent tes obligations.

  • Dividendes : lorsque des sociétés cotées en bourse distribuent des dividendes, ces participations aux bénéfices sont considérés comme des revenus du capital. Tu perçois des dividendes lorsque tu détiens des actions individuelles, des fonds ou des ETF.

  • Plus-values : si le cours de ton ETF (ou de ton action) augmente, par rapport au cours auquel tu l’as acheté, tu es en plus-value latente. Sache que celle-ci ne sera effective et donc imposable qu’à partir du moment où tu la réalises, donc quand tu vends tes titres.

Investir en bourse via une enveloppe fiscale

Le compte-titres est le support classique pour investir en bourse. C’est le compte le plus flexible avec l’univers d’investissement le plus large. Si le compte-titres te procure le plus de libertés, il s’agit également d’un compte fiscalisé : tous les gains sont donc imposés selon le régime que nous venons de voir.

Il existe d’autres comptes qui, en échange du respect des certaines conditions, te procurent des avantages fiscaux : c’est ce qu’on appelle une enveloppe fiscale. Une des enveloppes les plus intéressantes est sans doute le PEA (Plan d'Épargne en Actions).

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Pour tout placement en actions ou en ETF européens, les gains réalisés à l'intérieur du PEA bénéficient d’une exonération de l’impôt sur le revenu, soit une économie de 12,8%. Sur le long terme cela fait une vraie différence. 

Cet avantage fiscal ne vient bien-sûr pas sans conditions :

  • Les versements sont limités à 150.000€ 
  • Les sommes investies doivent être maintenues à l’intérieur de l’enveloppe au minimum pendant 5 ans (ce qui ne pose pas vraiment de problème, compte tenu de l’horizon long terme recommandé pour un investissement en bourse).

💡

Astuce pour le PEA
Ce dispositif est initialement réservé aux investissements dans des titres français et européens. Tu peux toutefois te constituer un portefeuille mondialement diversifié en utilisant des ETF synthétiques. Il en existe par exemple sur le MSCI World ou le MSCI Emerging Markets.

Comment payer ses impôts ?

Dans la plupart des cas, tu n’as pas besoin de t'occuper activement de tes impôts. Si tu es salarié, l'impôt sur le revenu est généralement prélevé à la source, c’est à dire qu’il est automatiquement versé par ton employeur à l'administration fiscale.

Pour tes investissements, la plupart des courtiers (français) te simplifient également la démarche en transmettant directement tes informations à l’administration fiscale. Les impôts sont alors prélevés à la source, ta déclaration est préremplie et un récapitulatif t’est fourni chaque année (Imprimé Fiscal Unique - IFU).

Pour les courtiers étrangers, ce n’est généralement pas le cas, tu dois donc le faire à la main. Souvent plus attractifs sur de nombreux points, c’est leur grand inconvénient.

À toi de jouer !

Peu importe le niveau de tes revenus et celui de tes dettes : il n’est jamais trop tard pour prendre ses finances en main.

Si tu as lu cet article en entier, tu connais désormais les grands principes pour gérer activement tes finances personnelles.

Nous espérons que tous ces conseils te seront utiles et n’hésite pas à les partager avec tes proches !

Pour aller plus loin, tu peux consulter :