Comment trouver le meilleur ETF pour ton portefeuille ?
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- Pour trouver le meilleur ETF pour ton portefeuille, les 4 principaux critères à examiner sont : le coût, l’encours sous gestion, la méthode de réplication et le type de distribution.
- La domiciliation du fonds ainsi que sa devise de cotation peuvent également être pris en compte mais sont des critères plutôt secondaires.
- À privilégier sont les ETF sur des indices larges et diversifiés tant au niveau géographique que sectoriel.
- À éviter sont les ETF de niche, concentrés sur des secteurs ou zones géographiques trop spécifiques ainsi que les ETF inversés ou à effet de levier.
- Inutile de multiplier les lignes d’ETF, cela ne fait qu’augmenter la complexité de ton portefeuille. Une bonne sélection bien pondérée de quelques ETF largement diversifiés est tout à fait suffisante.
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- Trouver le meilleur ETF c’est trouver celui qui s’intégrera le mieux dans ta stratégie globale. Il donc important d’en avoir une ou de la définir en amont.
- En utilisant ensuite le moteur de recherche de ton courtier, utilise les filtres de façon à trouver les ETF disponibles qui correspondent à tes critères d’investissement.
- Depuis l’outil de ton courtier ou directement depuis le site de l’émetteur, accède aux fiches techniques (factsheet) des ETF préselectionnés et compare les.
- Une fois ton choix fait, retrouve l’ETF en question auprès de ton courtier via son ISIN et passe ton ordre pour l’intégrer à ton portefeuille.
Trouver le meilleur ETF : les principaux critères en bref
Plusieurs critères techniques sont essentiels à prendre en compte pour trouver le meilleur ETF :
- Le coût : exprimé par le TER, il correspond aux frais de gestion perçus par le fournisseur.
- L’encours sous gestion : l’argent total investi sur l’ETF
- Le type de réplication : physique (totale ou partiel) ou synthétique (swap)
- La gestion des dividendes : capitalisant ou distribuant
En plus de ces critères, il est toujours possible de s’intéresser au lieu de domiciliation et à la devise du fonds, mais ces facteurs ont moins d’importance pour toi en tant qu’investisseur.
L’âge et la taille du fond : l’encours sous gestion
L’un des premiers critères à prendre en compte pour trouver le meilleur ETF est l’encours sous gestion, soit la taille d’un ETF en termes de quantité d’argent investie dans celui-ci. Un ETF avec un encours de 154 millions d’euros signifie simplement qu’au total 154 millions d’euros sont investi dans ce fonds.
Cette valeur donne une indication importante sur l’établissement d’un ETF sur le marché et de sa popularité auprès des investisseurs. Plus le montant de l’encours est élevé, plus l’ETF agrège d’argent et donc plus il est établi et stable. Généralement, on considère un seuil de 100 millions d’euros pour les ETF répliquant de grands indices mondiaux.
Dans ta sélection, le volume est donc essentiel à considérer car la taille d’un ETF détermine également sa rentabilité pour le fournisseur. De nombreux prestataires évaluent la demande d’un nouvel ETF lors d’une phase de test et peuvent décider de le retirer du marché s’il ne dépasse pas un certain volume, donc s’il n’est pas assez rentable. Tu dois bien sûr en être informé (6 semaines au préalable), mais il est plus judicieux de sélectionner des ETF plus anciens qui ont déjà fait leurs preuves en termes d’encours, pour éviter de voir son ETF être retiré du marché.
Le critère de l’encours est cependant moins déterminant pour des ETF de niche, thématiques ou sectoriels, qui par nature sont plus petits que ceux positionnés sur les grands indices connus comme le MSCI World ou le CAC 40. Pour ces derniers, le seuil minimum d’encours à considérer est plutôt de 50 millions d’euros.
Tu l’auras donc compris : pour un ETF, plus vieux et plus grand est généralement synonyme de mieux !
Trouver le meilleur ETF c’est aussi une question de frais
Quand tu investis en ETF tu dois globalement t’intéresser à 2 types de frais : les frais de transaction et les frais de gestion de l’ETF lui-même. À ne pas confondre : alors que les premiers correspondent à des frais de courtage qui sont facturés par ton courtier à chaque transaction (achat et vente d’un ETF), les seconds eux rémunèrent directement l’émetteur de l’ETF pour sa gestion du produit. Si les frais de gestion - que nous allons voir tout de suite - sont donc un point important dans la sélection du meilleur ETF, les frais de courtage, ou de transaction, sont complètement indépendants, et sont plutôt à prendre en compte lors du choix du meilleur courtier.
Les frais d’un ETF sont exprimés par le TER (Total Expense Ratio) ou TFE en français (Total des Frais sur Encours) que tu retrouves systématiquement dans la fiche technique (factsheet). Il s’agit de frais annuels, exprimés en pourcentage de l’encours. Ils sont directement déduits par le gérant, raison pour laquelle la performance de ton ETF est toujours présentée nette de frais.
Grâce à leur mode de gestion (passif et automatisée), ces frais sont en moyenne bien inférieurs à ceux des fonds d’investissement gérés activement. Toutefois, même entre ETFs des différences existent et c’est donc un critère à surveiller dans ton processus de sélection du meilleur ETF. Pour tout savoir sur les frais ETF, tu peux consulter notre article dédié à ce sujet.
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La gestion des dividendes : capitalisant vs. distribuant
Le type de distribution des dividendes est un critère à ne pas négliger car il peut avoir un impact important sur la croissance de ton investissement à long terme.
Un ETF investit dans des actions et génère donc des dividendes distribués aux propriétaires des titres. L’ETF collecte ces dividendes et peut les gérer de deux manières, selon son type de distribution : soit il les réinvestit automatiquement comme le fait un ETF “capitalisant”, soit il les reverse à l’investisseur sous la forme d’un revenu régulier s’il s’agit d’un ETF “distribuant”.
Pour toi, la question est de savoir si tu préfères toucher les dividendes pour profiter d’un revenu régulier ou les réinvestir directement dans ton ETF pour alimenter ton placement. Les ETF dits capitalisants ou « accumulating » en anglais, permettent cette dernière approche en réinvestissant systématiquement dans l’ETF les dividendes qui en découlent. En gonflant période après période la valeur de tes parts, le réinvestissement des dividendes alimente donc un effet d’intérêts composés non négligeables, dont tu profites sur le long terme.
Si en revanche ton objectif d’investisseur est d’obtenir un revenu passif régulier, les ETF distribuants s'avèrent une option avantageuse, te reversant une à quatre fois par an un revenu sous forme de dividendes.
Pour en savoir davantage sur ces deux types de distribution, leurs avantages, ainsi que leur traitement fiscal, tu peux consulter nos articles dédiés.
Mais tu l’auras compris : globalement c’est une affaire de préférence entre maximiser son investissement à long terme et profiter des revenus à court terme.
Dans tous les cas, une fois ta décision prise, il te suffira de chercher dans la fiche technique d’un fonds l’abréviation « Acc » pour accumulating (ou “Capi” pour capitalisant), ou « Distr » pour distribuant.
Meilleur ETF : quelle méthode de réplication choisir ?
Le principe des ETF est de répliquer des grands indices boursiers de façon automatisée avec une intervention humaine réduite au maximum. Plusieurs techniques existent pour cela : l’achat physique de l’ensemble des actions de l’indice en respectant sa pondération, l’achat d’un échantillon représentatif ou la réplication de la performance de l’indice de façon indirecte à l’aide de produits dérivés.
Voici les trois grandes distinctions en termes de réplication :
- La réplication physique : avec l’argent des investisseurs, l’ETF acquiert de manière directe l’ensemble des valeurs de l’indice avec une pondération très similaire. En achetant l’ETF, tu achètes donc les actions qu’il contient. C’est la méthode la plus intuitive.
- La réplication par échantillonnage : similairement à la réplication physique, ce type d’ETF investit directement dans les titres de l’indice de référence mais n'acquiert qu’une partie représentative des valeurs.
- La réplication synthétique : ici, l’indice est répliqué par le biais d’un contrat d’échange à terme (swap) conclu entre l’émetteur et une banque partenaire. Avec cette méthode appelée « swap », l’émetteur n’acquiert qu’un petit panier d’actions (totalement indépendant de l’indice) dont il échange la performance contre celle de l’indice recherché. S’il est moins intuitif et généralement moins apprécié par les investisseurs, ce type de réplication présente toutefois un certain nombre d’avantages : il permet de répliquer des marchés autrement difficilement réplicables (marchés de niches, matières premières, etc.) et d’exposer son PEA au-delà des frontières européennes imposées avec des ETF PEA.
Si ton objectif est de suivre un grand indice comme le MSCI World ou le CAC 40, la réplication physique ou par échantillonnage est généralement la plus adaptée car elle a l’avantage d’investir directement dans les titres indexés. Mais les ETF « swap » n’en sont pas moins performants et peuvent être une alternative toute aussi avantageuse dans certaines situations, tout particulièrement pour ton PEA.
Le meilleur ETF est celui avec la tracking difference la plus faible
La “tracking difference” correspond à l’écart de performance mesuré entre l’ETF et l’indice de référence qu’il réplique. Il est intéressant de la prendre en compte pour évaluer le coût « caché » d’un ETF en termes de manque à gagner, ou au contraire de surperformance du fonds.
Même si l’objectif d’un ETF est de reproduire de la manière la plus fidèle possible un indice donné, cela n’est jamais parfaitement possible. Bien que largement corrélé, divers facteurs font ainsi que la performance d’un ETF sera toujours sensiblement différente.
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... le calcul de la tracking difference se fait de la façon suivante : Tracking difference = Performance de l’indice – Performance de l’ETF
Cette différence de performance peut s’expliquer par différents facteurs : la méthode de réplication, la gestion fiscale ou encore le temps d’adaptation du fonds à un changement dans l’indice de référence (rebalancement) peuvent notamment influer sur l’écart de suivi.
Cette différence étant souvent minime et son calcul parfois trop fastidieux pour l’investisseur passif, beaucoup ne la prennent pas en compte dans la sélection de leur fonds. Le TER que nous avons évoqué précédemment permet d’évaluer le coût global (et direct) d’un ETF et peut donc être pris comme seule mesure de coût. Avec ou sans calcul, il est cependant important d’être conscient de cette variation qui peut plus ou moins être visible selon les années.
Risque de change
Si la devise de cotation de ton ETF n’a pas grande importance, les devises des titres qu’il contient en ont déjà plus.
On s’explique : en achetant un ETF mondial ou américain, tu investis dans des entreprises situées en dehors de la zone euro et donc libellées en devises étrangères.
Dès lors que tu achètes des titres cotés dans une autre devise que la tienne, tu t’exposes à ce qu’on appelle un risque de change. On entend par là le risque que la devise de ton titre se déprécie par rapport à ta devise d’origine.
Prenons un exemple : ta devise est l’euro et tu achètes une action américaine coté en dollar. Admettons que tu souhaites à nouveau la vendre et que le dollar se soit déprécié par rapport à l’euro (1 dollar vaut alors moins d’euros qu’avant). Tu vends donc ton action en dollars qui sont échangés en euros. Le dollar s’étant déprécié, tu récupères moins d’euros et tu fais une perte. Note que cela marche dans les deux sens : l’évolution du taux de change peut également t’être favorable.
La bonne nouvelle c’est que le risque de change se diversifie. Il se diversifie même à plusieurs niveaux. Ainsi, plus un ETF est géographiquement diversifié, plus ton risque de change perd en importance.
Alors qu’un investissement dans un ETF S&P500 t’expose principalement au dollar, un investissement dans un ETF MSCI World t’expose à une multitude d’autres devises (euro, yen, livre, franc suisse, etc.) qui se compensent les uns les autres.
Alors oui, 55% du MSCI World sont des entreprises américaines. C’est là que nous en venons au second niveau de diversification. Prenons pour cela un exemple : Apple, l’une des plus grandes positions de l’indice. C’est une société américaine, certes, mais qui opère à l’international et qui traite avec plus de 100 devises différentes. Apple est donc elle-même extrêmement diversifiée en termes de devises, sans parler des couvertures supplémentaires qu’elle met en place pour se couvrir des risques de change.
Pour résumer : si tu veux minimiser le risque de change, mieux vaut opter pour un ETF largement diversifié au niveau géographique. Il le sera également au niveau des devises.
Domiciliation du fonds
La domiciliation du fonds indique le pays à partir duquel l’ETF est proposé. Cette information est incluse dans le numéro d’identification international du fonds (ISIN) par deux lettres : « FR » pour France ou « LU » pour Luxembourg par exemple.
Si ce lieu de domiciliation n’est pas un critère essentiel dans ta recherche du meilleur ETF, il est toutefois important d’opter pour un ETF portant la mention “UCITS”. Celle-ci signifie en effet que le fonds est domicilié et géré conformément aux règles et normes de l’Union Européenne. En France, l’Autorité des Marchés Financiers veillera ainsi à ce que le produit d’investissement soit conforme à ces règles supranationales.
En Europe, de nombreux fonds sont domiciliés au Luxembourg ou en Irlande en raison de l’infrastructure bancaire et fiscale avantageuse de ces deux pays.
La fiche technique : document indispensable pour trouver le meilleur ETF
Toutes ces informations que nous avons évoquées se retrouvent très facilement dans la fiche technique d’un ETF : l’encours, la date de création, les frais (TER), la méthode de réplication, le type de distribution de dividendes et diverses informations sur l’émetteur. En 1 à 2 pages sur le site du fournisseur, tu peux donc jeter un œil à tous les critères d’un fonds et faire ta sélection selon tes besoins et attentes.
À titre d'exemple, tu peux voir ci-dessous un extrait de la factsheet de l’ETF iShares Core MSCI World. Ici, l’ETF réplique l’indice MSCI World de manière physique, en réinvestissant les dividendes et pour un TER de 0,2%. Créé en 2009, il s’agit donc d’un fonds déjà bien établi.
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Sélectionner le meilleur ETF
La marche à suivre
Avec tous ces critères en tête vient maintenant l’étape finale qui consiste à trouver l’ETF correspondant le mieux à ta stratégie. Si cette recherche est simplifiée grâce aux nombreuses informations disponibles en ligne, elle n’en est pas moins importante.
Commence par utiliser le moteur de recherche de ton courtier en ligne, ainsi que ses filtres. Cela te permettra déjà de voir quelles sont les ETF disponibles qui correspondent à tes critères.
Une fois cette présélection établie, consulte les fiches techniques des différents ETF. Si parfois tu peux trouver certaines informations directement sur le site de ton courtier, le mieux est tout de fois de passer par le site de l’émetteur pour les vérifier. De toute façon, il est hors de question d’acheter un ETF sans avoir jeté au préalable un œil dans sa fiche technique. Le mieux est d’établir une liste des ETF en question, de noter les quelques critères retenus et de les comparer. À partir de là, un ou deux ETF se distingueront généralement de ta liste.
Il ne te reste maintenant plus qu'à passer à l’action et d’acquérir ta première part. Bien que la comparaison et la sélection soient des étapes essentielles, il est inutile de trop s’y attarder et d’empêcher tes débuts dans l’investissement.
Quelques bonnes pratiques pour trouver le meilleur ETF
Pour compléter les critères techniques que nous venons de voir, voici quelques bonnes pratiques qui t’aideront dans ta sélection finale du meilleur ETF :
Un émetteur reconnu
Un indice donné est souvent couvert par de nombreux ETF gérés par des sociétés de gestion différentes. Alors lequel choisir ? Tourne toi de préférence vers un émetteur fiable, établi sur le marché et populaire auprès des autres investisseurs. Cela t’assure la qualité de la gestion et la transparence des informations. On peut citer : Amundi, Lyxor, Xtrackers, SPDR ou encore iShares de Blackrock, mais il en existe bien d’autres encore.
Un ETF liquide
Il est important de regarder la liquidité d’un ETF ainsi que la liquidité des titres qui le composent. Souvent les deux vont de pair. Certains ETF de niche se positionnent sur des indices exotiques ou des secteurs très spécifiques. Deux problèmes peuvent alors se poser :
- Les titres qui composent l’indice sont peu liquides et l’ETF peut rencontrer des difficultés à le répliquer.
- L’ETF est tellement spécifique que peu d’investisseurs se positionnent dessus. Il peut donc parfois être plus difficile de vendre ses titres, faute d’acheteur.
Pour contourner le problème, évite tout simplement les ETF trop spécifiques.
Pas d’ETF inversé ou d’ETF à effet de levier
Il s’agit d’ETF spéciaux. Le premier ne reproduit non pas la performance d’un indice mais sa performance inverse alors que l’autre amplifie les mouvements de celui-ci, à la hausse comme à la baisse. Il faut savoir que même si l’ETF est un produit parfaitement adapté à une stratégie d’investissement passive à long terme, il est également largement utilisé comme outil de spéculation. Pour ces deux ETF cités, c’est exactement l'objectif recherché.
Un ETF par indice
Inutile de combiner des ETF répliquant le même indice. Cela ne fait que créer des surpondérations et n’apporte absolument rien au niveau de la diversification.
Un ETF le plus diversifié possible
Plus les ETF que tu choisis sont spécifiques (par exemple sur un secteur ou une zone géographique en particulier), plus tu concentres ton risque. Pour le diversifier il faut alors augmenter considérablement les lignes de ton portefeuille, ce qui est complexe, chronophage, coûteux et surtout inutile. Mieux vaut privilégier les ETF larges, bien diversifié tant au niveau géographique que sectoriel.
Le meilleur ETF pour ta stratégie d’investissement
Pour t’orienter concrètement dans la construction de ton premier portefeuille, laisses-nous enfin te présenter une sélection de stratégies qui pourraient se prêter à ton investissement. Ces informations ne sont données qu’à titre indicatif et ne constituent pas un conseil d’investissement.
MSCI World & Emerging Markets
La combinaison de loin la plus populaire est composée d’un ETF MSCI World à 70% et MSCI Emerging Markets à 30%. Tu peux trouver ces deux indices chez la plupart des émetteurs.
Pour ce type d’indice nous privilégions des ETF à l’encours supérieur à 100M€, un TER faible, une ancienneté d’au moins 5 ans et de préférence une technique de réplication physique.
ETF durables (ESG)
S’il est important pour toi d’investir de manière durable et responsable, tu peux opter pour des ETF labellisés ESG (Environmental, Social, and Governance) ou ISR (Investissement Socialement Responsable). Ce type de fonds retire de l’indice les actions considérées comme « non-éthiques », par exemple issues de l’industrie du tabac ou de l’armement. Il est ainsi totalement possible d’appliquer une stratégie MSCI World - Emerging Markets avec des titres responsables.
MSCI ACWI ou FTSE All-World
Si tu veux t’exposer aux actions du monde entier avec une combinaison pays industrialisés et émergents en un seul ETF, cela est possible grâce aux indices « All world », proposés par MSCI et FTSE. Avec un seul ETF, tu obtiens alors un portefeuille mondial complet, généralement à bas coût et avec un encours important.
L’investissement multifactoriel
Une stratégie multifactorielle consiste à trouver un ETF qui optimise la composition de l’indice qu’il reproduit selon certains critères qualitatifs comme la recherche de « small caps » (petites capitalisations) ou d’actions « value ». Si ce type d’ETF est généralement un peu plus cher, leur coût est censé être compensé par leur surperformance. Du moins en théorie.
Focus européen
Les entreprises américaines étant souvent surreprésentés dans les indices mondiaux, les investisseurs qui cherchent une plus grande exposition aux actions européennes peuvent opter pour des ETF STOXX Europe 600. En pondérant ton portefeuille avec 20% de Stoxx 600, 30% de Emerging Markets et 50% de MSCI World, tu peux ainsi corriger la surpondération américaine dans ton portefeuille.
Diversifier les actifs avec des ETF immobiliers ou matières premières
Afin de compléter un portefeuille en actions, il peut être judicieux de s’exposer aux marchés des matières premières et de l’immobilier. Ici encore, les ETF restent tes meilleurs amis : en ajoutant des ETF sur SIIC pour l’immobilier ou des Commodity ETF (également appelés ETC) pour les matières premières, il est très simple de réaliser une telle diversification.
Les ETF à dividendes
Dans le cas de figure où ta stratégie serait essentiellement tournée vers la recherche d’un revenu passif régulier, les ETF spécialisés dans les dividendes élevés peuvent être une option avantageuse. Le rendement final n’en sera pas très différent et un focus important sera donné aux entreprises généreuses en dividendes.
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